Les établissements sont autorisés, depuis le 5 novembre, à organiser des rotations d’élèves en demi-groupe. Un enseignement « hybride » qui risque de poser la question de l’équité.
Les rangs sont clairsemés, ce mardi 17 novembre, dans le cours de sciences économiques et sociales de Virginie Vallet, au lycée Lacassagne à Lyon. Depuis la veille, cette grosse cité scolaire de 1 100 élèves expérimente l’enseignement hybride pour les lycéens. Seule la moitié de la classe est sur place, l’autre travaille en autonomie à la maison. L’après-midi, les élèves présents rentreront chez eux, et laisseront leur place à l’autre demi-groupe. La semaine suivante, ce sera l’inverse.
Depuis que le ministre de l’éducation nationale a annoncé, le 5 novembre, la possibilité de faire alterner des demi-groupes en enseignement hybride au lycée, la flexibilité est le maître mot, tant les configurations d’établissements sont différentes. Dans cette cité scolaire en plein centre-ville, l’alternance par demi-journée est le modèle retenu – là où d’autres auront choisi une rotation des groupes par demi-semaine, ou par semaine entière. « Nous avons fait le choix de la régularité, explique la proviseure, Nathalie Cournac. On ne voulait pas risquer de revivre le premier confinement, où on a perdu de vue certains élèves. »
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