dimanche 31 janvier 2021

Parcoursup 2021 : le « projet de formation motivé » nécessaire, mais si peu lu

Si toutes les formations ne lisent pas les lettres de motivation des candidats, l’exercice, exigé dans le cadre de Parcoursup, reste intéressant pour réfléchir sur son orientation.

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Publié le 20 janvier 2021 à 07h00 - Mis à jour le 20 janvier 2021 à 07h00
 

 

Certains le peaufinent à la virgule près, d’autres se contentent de copier-coller. Le « projet de formation motivé » suscite bien des questions chez les futurs bacheliers. Cette lettre de motivation, demandée dans le cadre de la procédure Parcoursup pour chaque vœu, est-elle vraiment lue ? Le rapport du comité de suivi de la loi ORE (orientation et réussite des étudiants), présenté le 22 juillet 2020 à l’Assemblée nationale, est sans appel sur l’utilité de l’exercice : « Les commissions d’examen des vœux en font généralement peu de cas, et son influence sur le classement des candidats est négligeable, voire nulle », et ce tant pour les licences que pour les classes préparatoires aux grandes écoles, qu’elles soient en « tension » ou pas.

Une observation qui n’étonne pas Roman Stadnicki, maître de conférences en géographie à l’université de Tours : « Evidemment qu’on ne les lit pas ! » Inutile, car sa licence, comme beaucoup d’autres, est « non sélective », argue l’enseignant. D’ailleurs, les candidats ne sont pas davantage classés en fonction de leurs notes au lycée. « En géographie, nous pouvons accueillir tous les candidats, donc on classe les dossiers par ordre alphabétique ou en attribuant la même note à toutes les candidatures », explique-t-il.

Exercice de construction

Dans les filières où la capacité d’accueil est insuffisante, comme en droit à Tours, les dossiers jouent dans le classement, mais les lettres de motivation ne sont pas examinées, assure-t-il. « Nos collègues reçoivent trop de dossiers pour avoir le temps de les lire », observe l’enseignant-chercheur. Selon lui, les futurs étudiants ne sont pas dupes : « Certains envoient la même lettre en maths et en géo, d’autres une chanson paillarde… Ce qui ne les empêche pas d’être pris. »

Dans les classes préparatoires très convoitées, les lettres des candidats ne sont pas davantage lues par les commissions, comme celles du lycée du Parc, à Lyon. Impossible et inefficace. « On reçoit 20 000 candidatures pour nos sept filières, toujours avec les mêmes arguments », justifie son proviseur, Pascal Charpentier.

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Demande d’aménagements aux contrôles continus et aux examens: il est encore temps pour faire un recours.

 https://i1.wp.com/www.ffdys.com/wp-content/uploads/2020/01/Amenagement_aux_examens_FFDys_Janv2020.png?w=700&ssl=1

IMPORTANT

Selon une information révélée jeudi dernier, il est d’ores et déjà acquis que le baccalauréat 2021 prendra la forme d’un contrôle continu dans des proportions plus importantes que celles prévues par la réforme du diplôme, dont c’est la première promotion.
Pour les demandes d’aménagements aux examens (brevet, bac, BTS…)  vous avez reçu l’avis d’un médecin de l’éducation Nationale ou une notification des centres des examens.

Si les réponses ne vous semblent pas correspondre aux demandes réalisées (désaccord total ou partiel) pour compenser les difficultés de vos enfants lors des examens, il est encore temps pour faire un recours!

Si les aménagements tout le long de l’année ne sont pas mis en place et ce malgré les préconisations du Plan d’accompagnement Pédagogique (PAP) ou du Projet Personnalisé de Scolarité (PPS) :  N’hésitez pas à saisir la FFDys ou les associations membres, pour toute difficulté  pour que nous puissions faire des actions collectives en nous écrivant à  : contact@ffdys.fr

source : https://www.ffdys.com

lundi 25 janvier 2021

Forum de métiers. Rotary Club Orsay.

Vous pouvez naviguer dans la liste des métiers pour accéder aux interventions de votre choix. 


Les interventions ont lieu sous la forme de visioconférences.

Elles se tiennent le 30 janvier matin. Pour chaque métier, 4 sessions sont prévues. Elles débutent à 9h30, 10h, 10h30 et 11h. Elle durent 30 minutes (présentation du métier par l’intervenant puis séance de questions / réponses avec les élèves).

Par ailleurs, de 11h30 à 12h30 vous pouvez accéder à information et orientation.

Pour en savoir plus : forum de métiers .

 

jeudi 21 janvier 2021

Les épreuves de spécialité du baccalauréat sont supprimées, annonce Jean-Michel Blanquer

Initialement prévues le 15 mars, les premières épreuves du bac Blanquer seront remplacées par la moyenne obtenue sur les trois trimestres de terminale dans les matières concernées.

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La situation était devenue « intenable », il fallait « trancher », cesser enfin de « laisser les élèves mariner »… Jeudi 21 janvier en milieu de soirée, le ministre de l’éducation nationale a annoncé, dans un courriel adressé aux chefs d’établissements et aux enseignants, la suppression des épreuves de spécialité du baccalauréat, prévues le 15 mars. « Les enseignements de spécialité des baccalauréats général et technologique ne seront pas évalués au travers d’épreuves au mois de mars mais sur la base des moyennes des trois trimestres de terminale de ces enseignements », précise ce courriel consulté par Le Monde.

Les moyennes des deux premiers trimestres seront prises en compte dans Parcoursup, en lieu et place des notes aux épreuves, qui avaient été placées au 15 mars pour pouvoir figurer dans les dossiers de candidatures de l’enseignement supérieur. Les appréciations dans ces matières y figureront également. L’épreuve de philosophie du mois de juin est maintenue aux dates prévues, ainsi que le grand oral et les épreuves anticipées de français – avec quelques aménagements. En philosophie, les élèves auront le choix entre trois sujets de dissertation au lieu de 2. En français, les épreuves orales pourront ne porter que sur quatorze textes en première générale et sept en première technologique. L’épreuve écrite de français, elle, demeure inchangée.

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Une suppression ou un report réclamés de longue date

En annulant les épreuves de spécialité, l’éducation nationale prend acte d’une appréhension grandissante parmi les chefs d’établissements, les enseignants et les candidats à l’approche d’un examen préparé dans des conditions inhabituelles, puisque les deux tiers des lycées accueillent leurs élèves à mi-temps. Tous les syndicats d’enseignants et de chefs d’établissements réclamaient la suppression de ces épreuves ou leur ajournement jusqu’au mois de juin – cette dernière option étant privilégiée par le syndicat majoritaire parmi les enseignants, le SNES-FSU, fermement opposé à l’introduction du contrôle continu dans les notes du « bac Blanquer ».

Le report en juin « nous aurait conduits à engager élèves et professeurs dans une longue série d’épreuves, et nous aurait donc de facto obligés à une fermeture anticipée des lycées généraux et technologiques pour que soit assurée l’organisation de ces épreuves et ménagé le temps de leur correction », précise le ministre de l’éducation nationale dans son courrier. « La durée des apprentissages des élèves aurait été amputée d’autant de semaines. » C’est donc le contrôle continu qui l’a emporté, soutenu par plusieurs syndicats, mais également défendu par les co-pilotes du comité de suivi de la réforme du lycée, Jean-Charles Ringard et Pierre Mathiot, qui avaient rédigé en début de semaine une note plaidant cette solution.

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Le contrôle continu en remplacement des notes d’épreuves pose en revanche de multiples questions d’équité entre établissements. Dans son courriel, Jean-Michel Blanquer assure que « l’institution établira un cadre robuste, des jalons précis pour garantir l’égalité d’évaluation des élèves et donc pour objectiver leurs résultats ». Les enseignants sont encouragés à organiser des devoirs « type bac » pour noter leurs élèves, et un nombre minimum de notes sera exigé pour établir les moyennes. Des commissions d’harmonisation analyseront les « remontées des contrôles continu des établissements » sur la base d’un « cadre de travail » précis, promet le ministère.

mercredi 20 janvier 2021

Parcoursup 2021 : « On dédramatise ! Les vœux de formation n’engagent pas pour toute la vie »

A partir du 20 janvier, lycéens de terminale et étudiants en réorientation peuvent entrer sur Parcoursup leurs vœux de formation dans le supérieur. Myriam Pinard, psychologue au Centre d’orientation et d’examens psychologiques (Corep) donne quelques conseils.

Propos recueillis par Article réservé aux abonnés, à lire ici.

Depuis fin décembre 2020, lycéens de terminale et étudiants en réorientation ont pu découvrir sur la plate-forme Parcoursup les quelque 17 000 formations proposées cette année. A partir du 20 janvier, ils peuvent s’inscrire et formuler jusqu’à dix vœux. Comment gérer son stress ? Est-ce normal de ne pas savoir ce qu’on veut faire à 17 ans ou à 18 ans ? Quelles questions se poser ? Eléments de réponse avec Myriam Pinard, psychologue au Centre d’orientation et d’examens psychologiques (Corep) à Paris, qui accompagne chaque année plus de 2 000 familles.

Au moment des choix d’orientation, pourquoi certains élèves sont en difficulté et d’autres non ?

Cela ne dépend pas forcément du niveau scolaire. Le fait que l’élève s’inquiète de ses capacités peut jouer, mais nous recevons aussi en entretien énormément de très bons élèves qui sont perdus quand on leur parle d’orientation. Ils n’ont jamais vraiment eu à se poser des questions durant leur parcours dans le secondaire et ont en général suivi des filières assez généralistes. Bref : pour eux tout est possible, et c’est ce qui leur pose problème.

« Nous conseillons aux élèves de se demander quelles sont les matières ou les approches disciplinaires avec lesquelles
ils ont le plus d’affinités »

Il y a aussi beaucoup d’élèves qui ont des envies, mais sur lesquels pèsent des pressions, parfois inconscientes, pour aller ou ne pas aller vers telle ou telle filière. Elles peuvent venir soit du système scolaire, soit des parents, pour des raisons sociales ou culturelles dont nous cherchons à faire prendre conscience l’élève pour qu’il puisse les dépasser. Mais l’orientation oblige tous les élèves, pour la première fois parfois, à se poser la question presque philosophique de savoir qui ils sont vraiment, quelle est leur personnalité, pour la mettre en adéquation avec un projet d’étude : il est normal que cela soit anxiogène.

Comment s’y prend-on alors lorsqu’un jeune est « bloqué » et ne sait pas du tout ce qu’il a envie de faire plus tard ?

D’abord, on dédramatise ! Le choix ou les vœux de formation qu’on fait sur Parcoursup en terminale ne nous engagent pas pour toute la vie. Il existe de nombreuses manières de bifurquer dans le supérieur si on s’aperçoit qu’on s’est « trompé ». Des néoétudiants viennent parfois nous voir quelques mois seulement après le début de l’année universitaire pour changer de voie, beaucoup plus matures dans leur projet grâce à cette expérience.

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Parcoursup : pour les professeurs principaux, chargés de l’orientation, c’est le système D.

Les lycéens sont censés bénéficier d’un accompagnement sur un horaire non financé par le ministère de l’éducation nationale.

Par   Publié aujourd’hui à 03h00

Article réservé aux abonnés. A lire ici.

Le champ des possibles s’affichera sur l’écran d’ordinateur de quelque 660 000 lycéens de terminale, mercredi 20 janvier, à l’occasion de l’ouverture des inscriptions sur la plate-forme Parcoursup. D’ici au 11 mars, ils devront exprimer leurs souhaits de poursuite d’études dans l’enseignement supérieur parmi 17 000 formations, dont quelques nouveautés cette année : écoles vétérinaires, prépas MP2I (mathématiques, physique, ingénierie et informatique), bachelors universitaires technologiques (BUT) ou encore Sciences Po Paris.

Pour sécuriser ce saut dans un nouvel univers, les élèves s’appuieront souvent sur les conseils de leurs professeurs principaux – au nombre de deux en terminale –, ou de psychologues de l’éducation nationale. « En 2018, les “attendus” des filières étaient un concept nouveau que les professeurs se sont désormais appropriés car ces attendus restent stables, c’est un acquis », se félicite Jérôme Teillard, responsable de Parcoursup au ministère de l’enseignement supérieur qui salue « une intensification des relations entre les lycées et les établissements du supérieur ».

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La réforme du lycée qui entre en application cette année pour les élèves de terminale érige « l’accompagnement à l’orientation » au rang d’impératif pour que les élèves accèdent à une information claire et à une aide individualisée. Sur le papier, un volume horaire de 54 heures annuelles en classe de 2de, de 1re et de terminale (et 265 heures sur trois années en lycée professionnel) doit permettre d’élaborer leur projet d’orientation. Dans les faits, ces 54 heures ne sont pas financées par le ministère de l’éducation nationale, qui laisse les établissements puiser dans leurs marges horaires pour faire figurer ou non l’accompagnement à l’orientation dans les emplois du temps.

« Les 54 heures, c’est un vernis »

« Inscrire l’horaire dédié de manière obligatoire dans l’emploi du temps de tous les élèves rendrait son organisation trop rigide », justifie-t-on Rue de Grenelle. L’absence de cadrage fixe est perçue comme une « souplesse » pour « faciliter l’organisation d’actions ponctuelles au cours de l’année, tout particulièrement les semaines de l’orientation, les forums, les périodes d’immersion en milieu professionnel ou dans les établissements d’enseignement supérieur et notamment dans les universités ». Mais le ministère convient que « les actions mises en place sont hétérogènes en fonction des établissements et des équipes et manquent encore globalement de lisibilité et de cohérence ».

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Réunion de rentrée et adhésion.

Comme chaque année, nous faisons appel à votre motivation afin de venir nous rejoindre au sein d'une association de parents d'élèves...