mercredi 20 janvier 2021

Parcoursup : pour les professeurs principaux, chargés de l’orientation, c’est le système D.

Les lycéens sont censés bénéficier d’un accompagnement sur un horaire non financé par le ministère de l’éducation nationale.

Par   Publié aujourd’hui à 03h00

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Le champ des possibles s’affichera sur l’écran d’ordinateur de quelque 660 000 lycéens de terminale, mercredi 20 janvier, à l’occasion de l’ouverture des inscriptions sur la plate-forme Parcoursup. D’ici au 11 mars, ils devront exprimer leurs souhaits de poursuite d’études dans l’enseignement supérieur parmi 17 000 formations, dont quelques nouveautés cette année : écoles vétérinaires, prépas MP2I (mathématiques, physique, ingénierie et informatique), bachelors universitaires technologiques (BUT) ou encore Sciences Po Paris.

Pour sécuriser ce saut dans un nouvel univers, les élèves s’appuieront souvent sur les conseils de leurs professeurs principaux – au nombre de deux en terminale –, ou de psychologues de l’éducation nationale. « En 2018, les “attendus” des filières étaient un concept nouveau que les professeurs se sont désormais appropriés car ces attendus restent stables, c’est un acquis », se félicite Jérôme Teillard, responsable de Parcoursup au ministère de l’enseignement supérieur qui salue « une intensification des relations entre les lycées et les établissements du supérieur ».

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La réforme du lycée qui entre en application cette année pour les élèves de terminale érige « l’accompagnement à l’orientation » au rang d’impératif pour que les élèves accèdent à une information claire et à une aide individualisée. Sur le papier, un volume horaire de 54 heures annuelles en classe de 2de, de 1re et de terminale (et 265 heures sur trois années en lycée professionnel) doit permettre d’élaborer leur projet d’orientation. Dans les faits, ces 54 heures ne sont pas financées par le ministère de l’éducation nationale, qui laisse les établissements puiser dans leurs marges horaires pour faire figurer ou non l’accompagnement à l’orientation dans les emplois du temps.

« Les 54 heures, c’est un vernis »

« Inscrire l’horaire dédié de manière obligatoire dans l’emploi du temps de tous les élèves rendrait son organisation trop rigide », justifie-t-on Rue de Grenelle. L’absence de cadrage fixe est perçue comme une « souplesse » pour « faciliter l’organisation d’actions ponctuelles au cours de l’année, tout particulièrement les semaines de l’orientation, les forums, les périodes d’immersion en milieu professionnel ou dans les établissements d’enseignement supérieur et notamment dans les universités ». Mais le ministère convient que « les actions mises en place sont hétérogènes en fonction des établissements et des équipes et manquent encore globalement de lisibilité et de cohérence ».

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